quarta-feira, 31 de dezembro de 2008

Réveillon em Copa

Contrariando as previsões, faz um lindo dia de sol aqui no Rio. Moro no Leme e desde cedo está o maior movimento, seguindo a rotina de todo réveillon, a saber: Logo cedo o reboque da prefeitura começa a tirar os carros da rua. Os vendedores de flores chegam sempre na véspera e é um tal de palma de Santa Rita, galho de arruda, rosa vermelha, branca, rosa ... e um buzinaço por vezes ensurdecedor. Aí já é por conta dos enlouquecidos guardas de trânsito, que precisam organizar a passagem da multidão e carros, com o mínimo de estrago possível. Ônibus que nunca vi antes passam pela minha rua, que é estreita e calma, contribuindo grandemente para o caos. O supermercado Zona Sul, faz juz ao nome. Parece o último dia de comida da terra. Todos compram tudo num frenesi contínuo e desarticulado. A padaria e o mercadinho Sampaio, normalmente ilhas de tranquilidade, parece que vão explodir a qualquer momento jorrando gente para todo lado. E os camelôs? Um caso a parte. Vendedores de branco de última hora: túnicas, vestidos, cuecas, camisetas com a estampa 2009 em prateado, arquinhos luminosos para o cabelo... tem de tudo, freguês...
A praia recebe barracas de camping, garrafas, flores e flores... Entrar para um mergulho é correr o risco de sair com uma rosa enfiada em algum lugar.
Ainda não começou o som oficial. São 15h30min. Só alguns tambores e cantos isolados. O povo animado aguarda 2009. Das esperanças, das realizações, da felicidade...

terça-feira, 30 de dezembro de 2008

Iluminadas!

Considero modelares e atualíssimas estas duas reflexões de Voltaire:

Perdoar aos nossos inimigos as suas virtudes - este sim é um grande milagre.

Para ter sucesso neste mundo não basta ser estúpido, é preciso também ter boas maneiras.

segunda-feira, 29 de dezembro de 2008

Le Clézio e Debussy


Acabei de ler o amigo oculto: uma tradução do Poisson d'Or do J. M.G Le Clézio, prêmio Nobel de Literatura 2008, feita por Maria Helena Rodrigues de Souza, publicado pela Companhia das Letras sob o título Peixe Dourado. Não é o melhor livro que já li, mas sem dúvida é uma leitura que recomendo. Abaixo, posto o Poisson d'Or de outro francês, mais do que recomendável, Claude Debussy, na bela apresentação de Spencer Myer. De forma curiosamente mágica, a intensidade dramática do texto de Le Clézio se cruza com a musicalidade de Debussy. É ler, ouvir e conferir.


segunda-feira, 22 de dezembro de 2008

Sarkozy e a ortografia

O presidente Sarkozy está aqui no Rio. Seria curioso saber o que ele pensa da possibilidade de uma reforma ortográfica do francês, como cogitam alguns por lá. Ao que parece, não somos só nós que estamos nos vendo às voltas com a reforma ortográfica. Essa questão está em pauta na França e estas duas matérias, publicadas no Le Monde, mostram o nivel de inquietação de alguns franceses com esse problema. Voilà!

Orthographe, tu me tues, et tu meurs avec moi
par Nicolas Germain, Webmaster
08.12.08
Lyon, un lycée, rencontre des parents avec les professeurs. Les enseignants se succèdent en ordre parfait, les sciences dures d'abord, priorité de l'éducation nationale depuis quelques décennies, les molles ensuite, puis les disciplines d'éveil enfin, je veux dire le français et les langues. Pourtant, chaque nouvelle intervention enfonce un peu plus l'assistance dans la torpeur. Ça ne ronfle pas encore, mais ça devrait à force de discours usés, peu mieux faire, classe agréable mais peu travailleuse, faut se ressaisir... Soudain, un mot tinte à l'oreille de l'assemblée : orthographe. Je ne sais plus qui l'a prononcé, un parent, un prof, peu importe, les deux mondes parlent à l'unisson et se serrent la main au moindre poncif à reluire. Et voilà que la classe toute sage s'anime drôlement.

Les accusations fusent, halte aux textos, mort aux jeux vidéo, la faute à la société de l'image. Les index menaçants voltigent et battent la mesure d'une discussion devenue vive au son du clairon. Voilà papa, maman et le prof au garde-à-vous devant l'orthographe, le Bescherelle de la conjugaison sous la main en place de bible. Au loin le canon tonne, c'est la guerre, les règles de grammaire et leurs cohortes d'exceptions prêtes à envahir le cerveau de nos chers enfants. L'heure est grave, ils ne savent plus écrire.

J'ignore si le mot orthographe déclenche le même effet chez les anglais, ou les espagnols. Un ami brésilien me dit un jour : "Vous les français, quand on vous demande un renseignement dans la rue, vous commencez par corriger la question avant de répondre." Oui, je crois aussi que les français ont une relation douloureuse avec leur langue et son orthographe. Il faut bien dire que cette dernière n'a pas évolué, à quelques réformettes près, depuis le début du XIXème siècle. Notre orthographe est celle de Victor Hugo.

Nous pourrions nous en enorgueillir. Seulement, est-il acceptable qu'une société fige ainsi la forme écrite de sa langue alors que sa forme orale s'adapte comme il convient au fil du temps ? D'autant que ces dernières années, l'Internet a réhabilité l'usage de l'écrit que l'on croyait dépassé par la télévision et le téléphone. De nos jours, n'importe quel adolescent tient son blog, participe à des forums de discussion, ou chatte. L'ado moderne écrit plus qu'il ne parle.
Les conservatismes sont féroces. Le Petit Robert, dictionnaire qu'on ne présente plus, entretient le scandale par son édition 2009, laquelle propose deux orthographes différentes de mots pourtant réformés depuis 1990. Le combat pour une orthographe conservée dans la naphtaline n'est donc pas - seulement - un combat anti-ado.

À la complexité de l'orthographe française, ou plutôt son absence d'homogénéité, se rajoute un manque chronique de temps à son (ré-)apprentissage. Beaucoup de gens renoncent à utiliser un mode, un temps ou un mot ne sachant pas ou plus l'écrire, et par crainte de la faute d'orthographe, désastreuse, capable à elle seule de transformer une prose limpide en torrent de boue.

Heureusement, les ados d'aujourd'hui se montrent moins complexés que leurs aînés, une chance pour notre langue. Les textos, par leur nécessaire concision rendent un service inestimable à notre société. L'usage du texto dépénalise l'usage du français. Rien de moins. Naturellement, les messages véhiculés ainsi ne dépassent pas le stade du grognement préhistorique. Soit. Il s'agit d'une ouverture, d'une prise de conscience, d'un début ouvert sur des horizons moins culpabilisateurs.

Je milite pour une réforme rapide et profonde de l'orthographe. Car l'orthographe, celle-là même qui n'existe plus et que nous apprenons encore, nous fait du mal et nous tue. Le français s'enrobe peu à peu d'une cire mortifère. À ne pas l'admettre, nous finirons tous au musée Grévin. Dans quelle langue seront rédigées les notices?

Les français : insouciants meurtriers de leur langue
par Vincent Métivier, Etudiant

10.12.08
Je souhaite réagir à la chronique de M. Nicolas Germain, publiée le 08/12/08 et intitulée "Orthographe, tu me tues, et tu meurs avec moi". L'opinion qu'il exprime me paraît révélatrice d’une tendance générale à la glorification d’une pseudo évolution de la langue française, encourageant ainsi son inexorable appauvrissement. "Appauvrissement", le mot est faible, "dégénérescence" voire "agonie" seraient plus justes, tant les phénomènes qui concourent à sa ruine - avec succès - ont des effets violents.
Il faut d’abord remarquer la perte complète et effective d’intérêt de la part de la population française pour sa langue, et si des résistances "conservatrices" arrivent encore aujourd’hui à faire entendre leur voix, elles n’émanent que d’une minorité relativement élitiste, attachée à la préservation d’un bien culturel fondamental. Ce mouvement de reniement se retrouve jusque dans les hautes instances de l’Etat, puisque la politique menée depuis 20 ans sur ce sujet, par les gouvernements de droite comme de gauche, ne fait que soutenir le dépeçage du français.
N’est-ce pas l’Etat qui mit en place cette monstrueuse réforme de l’orthographe– à la manière allemande – en 1990 ?
Le dessin ironique de Plantu paru en Une du Monde à l’époque, est particulièrement représentatif de l’absurdité de cette réforme : on y voit François Mitterrand en haut d’un précipice clamer à un groupe d’Africains en contrebas "à abîme, il n’y a plus d’accent circonflexe !", et ceux-ci de répondre "Ah ! Enfin", comme si tout le monde avait pour préoccupation essentielle le changement d’orthographe du mot "abîme".
N’est-ce pas aussi l’Education nationale qui grignote un peu plus chaque année les heures des cours fondamentaux, tels que le français ou l’histoire, pour permettre d’accroître les plages horaires des cours de langues étrangères, dont l’enseignement connaît en France un échec cuisant ? Pensez d’ailleurs qu’un bachelier ayant pour première langue l’anglais, n’est toujours pas bilingue au bout de 7 ans d’apprentissage !
Ainsi, tous ces écoliers pour qui l’apprentissage du Français se restreint, viendront alimenter la masse déjà importante d’étudiants et de cadres incapables de rédiger une dissertation ou une lettre de motivation sans fautes d’orthographes. Que dire de notre société de communication qui, pour des raisons de rapidité, pousse les "têtes blondes" à l’écriture phonétique ? Les textos sont l’illustration parfaite de l’émancipation anarchique actuelle vis-à-vis des règles orthographiques et grammaticales, jugées trop strictes, trop rigides, et finalement inutiles.Que dire également du rouleau compresseur que constitue l’anglais mondialisé pour notre petite langue (dont le nombre de locuteurs se réduit chaque jour) ?
Face à ce déferlement d'uniformisation, la réforme de 1990 à sans conteste un objectif simplificateur (sans rien clarifier), pour éliminer les éléments orthographiques hors du commun, et pour tenter de franciser plusieurs mots anglophones.Finalement, la pauvreté et la léthargie d’une langue se mesurent à son incapacité à former de nouveaux mots, et à la quantité de ses emprunts aux vocables étrangers. Edgar Poe n’était-il pas obligé à la fin du XIXe siècle d’utiliser bon nombre de mots et expressions français pour exprimer sa pensée de manière concise ? On ne devrait donc pas être fier aujourd’hui d’écrire le Français de la même façon que Voltaire ou Victor Hugo ? Il faudrait faire fi de l’héritage historique incarné par les accents circonflexes, les cédilles, et autres bizarreries orthographiques.
Mettons alors directement l’étymologie et les étymologistes au bûcher !Les individus du XXIe siècle sont-ils trop paresseux pour apprendre quelques règles, comme l’on fait avant eux tant de générations d’écoliers ? Sous les prétextes fallacieux de la complexité et de l’archaïsme, il faudrait ainsi rogner chaque mot. Non, on ne peut l’accepter, la langue française doit être vivante mais doit rester dans ses cadres raisonnables. Je me gausse de tous ces anglicismes, qui par un effet de mode (je n’ose dire de soumission) sont mis en avant haut et fort. Je m’insurge contre les petits massacres quotidiens et volontaires de notre langue qui n’ont en définitve aucun intérêt. Je m’alarme de la lente déperdition d’un savoir ayant obtenu un statut officiel en 1539 et qui fut codifié un siècle plus tard.
Qu’on me qualifie de conservateur si l’on veut, je continuerais d’écrire "abîme" et "paraître" avec un accent circonflexe ; "réglementaire" avec un accent aigu ; "amoncellement" avec deux "l" et "porte-monnaie" avec un tiret ; même si désormais, pour tous les mots que je viens de citer, il est conseillé d’observer la nouvelle, absurde, et artificielle orthographe de la réforme de 1990.
Tout cela me donne de l'eczéma, mais non, pardon, il faut maintenant écrire "exéma" ! Faut-il alors en rire ou en pleurer ?

domingo, 21 de dezembro de 2008

Cumplicidade


Soneto de Natal

Um homem, — era aquela noite amiga,
Noite cristã, berço no Nazareno, —
Ao relembrar os dias de pequeno,
E a viva dança, e a lépida cantiga,

Quis transportar ao verso doce e ameno
As sensações da sua idade antiga,
Naquela mesma velha noite amiga,
Noite cristã, berço do Nazareno.

Escolheu o soneto... A folha branca
Pede-lhe a inspiração; mas, frouxa e manca,
A pena não acode ao gesto seu.

E, em vão lutando contra o metro adverso,
Só lhe saiu este pequeno verso:
"Mudaria o Natal ou mudei eu?"

Machado de Assis

quinta-feira, 18 de dezembro de 2008

O insólito na narrativa ficcional

De 23 a 25 de março de 2009, no Instituto de Letras da UERJ, haverá o V Painel "Reflexões sobre o Insólito na narrativa ficcional: o insólito em questão" e o I Encontro Nacional do Insólito como Questão na Narrativa Ficcional.

Refletir sobre o insólito na narrativa ficcional implica, antes de tudo, encarar o insólito como questão que se coloca e recoloca a cada passo dado no percurso reflexivo que se empreende. Põe-se em questão, primeiramente, o próprio termo enquanto signo, lingüístico ou semiológico. Põe-se em questão, ainda, se o nomeado por insólito estaria no nível dos temas ou das estratégias de construção narrativa. Põe-se em questão o caráter próprio do insólito na narrativa ficcional, visto ora como gênero ora como uma de suas categorias constitutivas. Põe-se em questão, mesmo e definitivamente, quando se reflete sobre o insólito na narrativa ficcional, os conceitos de real, realidade; de verdade, verdadeiro; de ficcional, factual; de mimeses; de verossimilhança... Enfim, a manifestação poética e/ou estética do insólito na narrativa ficcional é a questão sobre a qual se pretende refletir mais detida e aprofundadamente.
SEPEL-UERJ Seminário Permanente de Estudos Literários http://www.sepel.uerj.br/

domingo, 14 de dezembro de 2008

Beirut sem Capitu ou Saramago

No espaço da intertextualidade, posto este belo video.



Elephant gun

If I was young, I'd flee this town
I'd bury my dreams underground
As did I, we drink to die, we drink tonight

Far from home, elephant gun
Let's take them down one by one
We'll lay it down, it's not been found, it's not around

Let the seasons begin - it rolls right on
Let the seasons begin - take the big king down

Let the seasons begin - it rolls right on
Let the seasons begin - take the big king down

And it rips through the silence of our camp at night
And it rips through the night

And it rips through the silence of our camp at night
And it rips through the silence, all that is left is all that i hide

segunda-feira, 8 de dezembro de 2008

Patrick Charaudeau na UERJ

Dia 10 de dezembro, quarta-feira, às 15h, Patrick Charaudeau fará uma conferência sobre o tema “Sujeitos da enunciação e modos de organização do discurso”, no Salão Nobre (sala 11.127-F, perto da Secretaria da Pós).

sábado, 6 de dezembro de 2008

Horta caseira


Sou adepta da Agricultura Natural e ontem assisti a uma excelente palestra sobre horta caseira seguida de uma aula prática de como fazê-la. É bem simples e descomplicado, como eu gosto. Em um recipiente, no meu caso uma espécie de cantoneira de plástico com pequenos furos na base (foto acima), coloca-se uma camada de pedrinhas (espécie de cascalho) e, sobre ela, uma camada de capim seco. Sobre a camada de capim, coloca-se terra vegetal (que é vendida em casas de plantas e não tem adubos químicos) e vai-se preenchendo, sem comprimi-la, para que fique soltinha, até faltar aproximadamente um centímetro da borda. Feito isso, enfiamos dois dedos, formando uma pequena cavidade, onde será plantada a muda. No meu caso, de rúcula e salsa. Por último, cobre-se com uma camada de capim seco e está pronto. É necessário que fique num lugar da casa onde possa apanhar sol durante algum tempo e, quando necessário, molhar. A forma de saber se está na hora de molhar é verificar, tocando levemente os dedos na terra, se perdeu a umidade. Ela tem de estar sempre fofa e úmida.

Há um prédio em São Paulo cujo telhado está sendo utilizado pelos moradores como horta caseira. Fizeram canteiros em cantoneiras de cimento e lá cultivam as hortaliças para os condôminos. Moro em apartamento e minha hortinha caseira ficará na área de serviço. Minha amiga Cristina Biazetto reside em Porto Alegre, numa casa, e fez canteiros externos, onde tem sua horta caseira. Em agosto, quando fui para Charqueadas participar de uma feira de cultura, ganhei uma muda de sálvia. Deixei-a com a Cris, que a plantou na horta dela. Aliás, na casa da Cris há os maiores limões-galegos que já vi na minha vida: enormes e lindos. Ela me contou que tinha dado praga no pé de limão e ela, que é adepta da agricultura natural e, portanto, jamais utilizaria qualquer "antipraga" químico, só viu uma solução: arregaçar as mangas e lavar cada folha do limoeiro, tirando com as mãos as pragas. O resultado não tardou e o limoeiro respondeu com todo o esplendor que pude constatar.

Minha relação com a terra sempre foi muito forte. Em 1986, escrevi uma peça teatral infantil, Viva o Reino da Terra, ganhadora do Prêmio "Alice da Silva Lima" de Teatro Infantil, baseada nesses princípios. Ano passado, tive a oportunidade de visitar em Angola, na província de Bom Jesus, um pólo de Agricultura Natural criado num terreno seco e difícil. Lá, pude saborear alimentos naturais deliciosos advindos desse solo, o que seria, à primeira vista, impossível. Alías, há em Luanda um movimento forte de difusão do hábito da horta caseira. O texto e o vídeo abaixo são uma modesta contribuição para divulgação desses princípios.

Princípio da Agricultura Natural

O princípio da agricultura natural consiste em fazer com que o solo manifeste a sua grande força.

1-Não usamos esterco ou fertilizantes químicos, mas exclusivamente composto vegetal, razão pela qual damos o nome de agricultura natural ao nosso método. De fato, o material desse composto - folhas e ervas secas - forma-se naturalmente. Ao contrário, quer os fertilizantes químicos, quer o estrume de origem humana ou animal, como o de cavalo ou galinha, a farinha de peixe e as cinzas vegetais, por exemplo, que não caem do céu nem tão pouco brotam do seio da terra: são levados ao solo pela ação do homem. Escusado notar que se trata duma prática antinatural.

2-Não há uma única existência na Criação que não seja bafejada pela Natureza. Todas as coisas geram-se e são criadas mercê da tríade elemental fogo, água e terra. Numa linguagem científica, referimo-nos ao oxigénio do fogo, o hidrogénio da água e o nitrogénio da terra, imprescindíveis para qualquer tipo de cultura agrícola.

3-Uma vez que o homem ignorou os princípios da Natureza, recorrendo única e exclusivamente aos adubos artificiais, somos obrigados a admitir ser óbvio que ele padeça com a falta de alimentos. É a paga, digamos, pela sua cegueira para com as leis naturais. Some-se a ela o papel agravante exercido por certas teorias científicas, para termos a atual época de crise alimentar. Dessa ótica, a agricultura contemporânea constitui não um avanço, mas um retrocesso.

4-O método de cultivo natural que advogo tem por fundamento o princípio acima. Dependendo da sua prática, a exaustão e depauperamento de que é vítima o agricultor, devido à atual carência alimentar, também se solucionarão sem dificuldade.Como mencionei há pouco, a tríade elemental fogo, água e terra é a força motriz para o crescimento das culturas. Assim, é infalível a obtenção de resultados jamais vistos ao se assegurar uma boa insolação, o fornecimento suficiente de água e o cultivo numa terra pura. Um dia - não sei precisar quando - o homem fez um tremendo disparate: usou adubos. É que ele era completamente ignorante da natureza da terra. (Mokiti Okada, 5 de Maio de 1953)


quarta-feira, 3 de dezembro de 2008

Até dia 20!

Minha gente, é só para lembrar que até dia 20/12 é possível pegar nos Correios uma das milhares de cartinhas de crianças e atender ao chamado do sonho.
Basta ir até uma agência, escolher uma carta e levar o presente. Os Correios se encarregam de fazer a entrega.

segunda-feira, 1 de dezembro de 2008

Patrick Charaudeau na UFRJ

Patrick Charaudeau, analista do discurso da Universidade Paris XIII, cuja teoria sigo em minha tese de doutorado, O Contrato de Comunicação da Literatura Infantil e Juvenil, Ed. Nova Fronteira, estará no Rio de Janeiro, para um encontro, no dia 08 de dezembro, às 10h30, no Auditório E3 da Faculdade de Letras da UFRJ. Vem a convite do CIAD/UFRJ (Círculo Interdisciplinar de Análise do Discurso), do qual sou pesquisadora. O CIAD é ligado ao CAD (Centre d'Analyse du Discours) da Universidade Paris XIII. Entrada franca.

domingo, 30 de novembro de 2008

A força do Nordeste

Uma das coisas boas destas inúmeras viagens que faço são as pessoas que conheço e que, num lapso de segundos, viram amigos de infância. Foi isso que aconteceu com Jessier Quirino, que, usando um tom de linguagem que possivelmente ele usaria, é um cabra danado de bom poeta e talentoso de se escutar sem ver o tempo roçar em nós. Esse paraibano de Campina Grande fez parte do elenco da minissérie A Pedra do Reino, exibida pela Rede Globo em 2007, no papel de Euclydes Villar, e se apresenta por todo o Brasil em shows, tendo sido assunto do "Fantástico" ao Jô Soares. Nos encontramos na Feira do Livro de Sergipe e desencontramos na de Porto Alegre. Ele chegou no dia em que eu retornava.
Em Sergipe, depois da apresentação dele, fomos todos os convidados para um restaurante maravilhoso e o que fizemos foi rir dos "causos" que ele contava. Era vinho e "causo". Junto, o Paulo Schettino, aquele meu outro amigo de infância, e um grupo de velhos amigos. O Jessier viu nossa foto aqui no blog e mandou um e-mail dizendo que meu blog era "coisa de primeira plaina, bem cuidado e bonito feito um prato de arroz-doce".
Postei aqui, para o deleite de todos, seu divertido/sério poema : Virgulino Lampião, Deputado Federá.

Virgulino Lampião, Deputado Federá!
Jessier Quirino.

Seus Dotôres Deputado
falo sem tutubiá
pra mostrá que nós matuto
sabe se pronunciá
dizê que ta um presídio
com dó e matuticídio
a vida nesse lugá

O Brasí surgiu de nós
nós tudo que vem da massa
deram um nó no mêi de nós
que nós desse nó não passa
e de quatro em quatro ano
vem vocês com o veio plano
desata o nó e se abraça

Tamo chêi dessa bostice
de promessa e eleição
dos que vem de vem em quanto
se rindo, estendeno a mão
candidato a caloteiro
aprendiz de trapaceiro
corruto, falso e ladrão.

A coisa ta enveigada
ta ruim de devenveigá
meu sistema neuvosíssimo
vejo a hora se estorá
se estóra eu não engano
cuma diz o americano
na matança eu tem norrá.

Quero que vocês refrita
o falá da minha fala
pelo cano do revóve
magine o tamãe da bala.

Vocês que véve arrimado
nas bengala do podê
dou um chuto na bengala
mode alejado corrê
dou dedo, faço munganga
canto Ouvira do Ypiranga
e mando tudo se fudê.

Acunho logo a tramela
nas porta da corrução
toco fogo na lixeira
e passo de mão em mão
corto língua de quem mente
quebro três ou quatro dente
dos Deputado risão.

Político que come uva
em plena safra de manga
vai pra lei dos desperdiço
nas faca dos meus capanga.

Se eu der um tiro no mato
e bater num marinheiro
é porque tem mais honesto
do que cabra trambiqueiro
diante dessa nutiça
não haverá injustiça
é a lei dos cangaceiro.

Os deputado bom de pêia
eu tiro o “W” do nome
tiro vírgula dos discurso
reticença e pisilone
sapeco lei pra matuto
meto bala nesses puto
e um viva no microfone.

Matuto que tem saúde
pro trabaio ele é capaz
nós se vira, arruma água
as sementes e o preço em paz
não vai sê protecionismo
é a lei do Nordestinismo
dos Problemas Matutais.

Debuiado este discurso
pros Dotôre e Deputado
ta dizido minha meta
pra cem bilhão de roçado
depois não venham dizê
que foi golpe de pudê
proque não foram avisado

Partido dos Cangaceiro
o PC dos natura
pela lei da ignorança
do Congresso Federá
assinado Capitão
Virgulino Lampião
Deputado Federá.

Virgulino Lampião Deputado Federá

quarta-feira, 26 de novembro de 2008

História das coisas

Não deixem de assistir a este documentário.

"História das Coisas é um documentário de 20 minutos, direto, passo a passo, baseado nos subterrâneos de nossos padrões de consumo. Revela as conexões entre diversos problemas ambientais e sociais, e é um alerta pela urgência em criarmos um mundo mais sustentável e justo." Versão dublada.

Les tribus de l'Omo

Um amigo africano enviou-me por e-mail imagens fantásticas das tribos do Omo, feitas pelo fotógrafo Hans Silvester. Junto, um texto explicativo sobre as tribos. Não pude reproduzir todas as imagens, por limitações minhas e do blog, mas fiz a tradução do texto e consegui captar algumas fotos.

"Nos confins da Etiópia, a séculos da modernidade, Hans Silvester fotografou, durante seis anos, tribos onde homens, mulheres , crianças e velhos são gênios de uma arte ancestral. A seus pés, o rio de Omo, sobre um triângulo Etiópia-Sudão-Kênia, o grande vale do Rift que se separa lentamente da África, uma região vulcânica que fornece uma imensa paleta de pigmentos, ocre vermelho, argila branca, verde cobre, amarelo luminoso ou o cinza de cinzas. Eles são gênios da pintura e seus corpos, de dois metros de altura, uma imensa tela. A força de sua arte cabe em três palavras: dedos, rapidez e liberdade. Eles desenham com as mãos abertas, com a ponta das unhas, às vezes com uma ponta de madeira, um junco, um talo quebrado.

Com gestos vivos, rápidos, espontâneos que vem da infância, este movimento essencial que procuram os grandes mestres contemporâneos, quando eles aprenderam muito e tentam de tudo esquecer.
Somente o desejo de se enfeitar, de seduzir, estar bonito, um jogo e um prazer permanente é suficiente para eles mergulharem os dedos na argila e, em dois minutos, sobre o peito, os seios, a pubis, as pernas, nascer nada menos que um Miro, um Picasso, um Pollock, um Tàpies, um Klee..."



terça-feira, 25 de novembro de 2008

Tudo o que um autor deseja!

Não pude comparecer ao espetáculo montado pelo Grupo Raizes sobre o livro/CD Brasileirinho-História de Amor do Brasil, no dia 21 de novembro, no Teatro Municipal Pedro Angelo Camim, Mococa, São Paulo. Acabei de saber por eles, e fiquei muito feliz, de que foi um sucesso e que será repetido no dia 02 de Dezembro, às 14.00 e desta vez para escolas, Apae , asilos , melhor idade e portadores de câncer do grupo Arco Iris.

É curioso que o lançamento do Brasileirinho, no Brasil, foi em 2001, num local chamando "Anjo da Guarda", no Maranhão, junto com a inauguração da Biblioteca Pública Volante Benedito Leite. Na ocasião o Hospital Sarah Kubischek enviou as crianças internas, que estavam em condições possíveis de saúde, para assistir ao espetáculo que a Anna Torres e eu iríamos apresentar. Bem, não precisa dizer como foi difícil superar nossa emoção no momento. Foi inesquecível.

Sei o que o Grupo Raízes vai sentir e vou ficar na torcida para que seja um grande espetáculo. Tão logo tenha as imagens que irão enviar, divulgo.

segunda-feira, 24 de novembro de 2008

Revisitando Victor Hugo

Posto aqui parte do musical baseado no livro Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo, publicado em 1831 e que recebeu o nome de O Corcunda de Notre-Dame, em adaptações inclusive cinematográficas. Essa parte do musical "Belle", que acho belo, faz referência ao amor de Quasímodo (o corcunda), Frollo(o padre) e Phoebus, por Esmeralda. Resumindo para lembrar, o livro narra a história de um homem coxo e deformado batizado de Quasímodo pelo arquidiácono Claude Frollo, que o adota. Ambos se apaixonam pela cigana Esmeralda. São duas formas de amar diferentes. Quasímodo ama-a de uma forma desinteressada, enquanto Frollo nutre por ela uma paixão repleta de desejo sexual. No entanto, Esmeralda, não corresponde ao amor de nenhum dos dois, preferindo amar Phoebus, um soldado que apesar de dizer que a ama, tem uma noiva e não nutre nenhum tipo de sentimento pela Esmeralda, a não ser desejo.

Gosto da progressão final da "fala" de cada um dos personagens em relação à metáfora do sexo. A de Quasímodo, que, por consciência da impossibilidade gerada por sua aparência, pede a Lúcifer que permita que ele pelo menos uma vez passe os dedos nos cabelos de Esmeralda "Ô Lucifer !/Laisse-moi rien qu'une fois/ Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda" , a do padre, que pelas limitações impostas pelo clero, mas desejoso de transgressão, pede a Nossa Senhora que permita que ele, pelo menos uma vez, empurre a porta do jardim de Esmeralda, "Ô Notre-Dame!/Laisse-moi rien qu'une fois/ Pousser la porte du jardin d'Esmeralda" e a de Phoebus, o belo soldado, que informa à noiva, Flor de Lis, que não é homem de fé e que irá colher a flor do jardim de Esmeralda, "Ô Fleur-de-Lys /Je ne suis pas homme de foi /J'irai cueillir la fleur d'amour d'Esmeralda".



Belle
Notre-Dame de Paris
Composição: Paroles et Musique: Luc Plamondon, Richard Cocciante (1998)
Note: Reprise Serge Lama, David Hallyday, Patrick Bruel dans l'album "Dernière édition avant l'an 2000" des Enfoirés
Quasimodo:
Belle
C'est un mot qu'on dirait inventé pour elle
Quand elle danse et qu'elle met son corps à jour, tel
Un oiseau qui étend ses ailes pour s'envoler
Alors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes pieds
J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitane
À quoi me sert encore de prier Notre-Dame
Quel
Est celui qui lui jettera la première pierre?
Celui-là ne mérite pas d'être sur terre

Ô Lucifer !
Oh ! Laisse-moi rien qu'une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda

Frollo:
Belle
Est-ce le diable qui s'est incarné en elle
Pour détourner mes yeux du Dieu éternel?
Qui a mis dans mon être ce désir charnel
Pour m'empêcher de regarder vers le Ciel?
Elle porte en elle le péché originel
La désirer fait-il de moi un criminel?
Celle
Qu'on prenait pour une fille de joie, une fille de rien
Semble soudain porter la croix du genre humain

Ô Notre-Dame!
Oh ! Laisse-moi rien qu'une fois
Pousser la porte du jardin d'Esmeralda

Phoebus:
Belle
Malgré ses grands yeux noirs qui vous ensorcellent
La demoiselle serait-elle encore pucelle ?
Quand ses mouvements me font voir monts et merveilles
Sous son jupon aux couleurs de l'arc-en-ciel
Ma dulcinée laissez-moi vous êtes infidèle
Avant de vous avoir menée jusqu'à l'autel
Quel
Est l'homme qui détournerait son regard d'elle
Sous peine d'être changé en statue de sel

Ô Fleur-de-Lys
Je ne suis pas homme de foi
J'irai cueillir la fleur d'amour d'Esmeralda

Quasimodo, Frollo, Phoebus:
J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitane
À quoi me sert encore de prier Notre-Dame
Quel
Est celui qui lui jettera la première pierre
Celui-là ne mérite pas d'être sur terre

Ô Lucifer !
Oh ! Laisse-moi rien qu'une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda
Esmeralda.

sábado, 22 de novembro de 2008

Sheherazade, Rimsky-Korsakov e eu



Tive a sorte de ter pais leitores e hábeis em não empurrar livros pela minha garganta abaixo, e mais sorte ainda de ter tido uma “babá” exímia contadora de histórias. Morávamos em Minas nessa época; e ela era do interior do estado. Sabia muitos e muitos “causos” e encantava minha mente com reis, rainhas, princesas, bichos falantes e histórias de assombração. Não me lembro de uma noite sequer que não tenha dormido sob encantamento. Quando ela se casou e foi embora, eu já sabia ler, e ocupou o seu lugar uma outra babá, a Sheherazade, e suas “Mil e uma noites”. Acho que esse passado construiu a máquina de sonhar que me faz escrever.
Posto hoje esta primorosa leitura musical de Korsakov para todos nós, que vivemos "Sheherazadicamente".

sexta-feira, 21 de novembro de 2008

Feira do Livro de Porto Alegre - Parte 3

Como eu já contei aqui, minha máquina fotográfica pifou em Porto Alegre. Os amigos é que estão enviando fotos. Esta, por exemplo, foi do lançamento do livro O que é qualidade em ilustração no livro infantil e juvenil - com a palavra o ilustrador, Ed DCL. Ao fundo o rio Guaíba. A tarde estava linda e o ambiente delicioso. Infelizmente não aparecem nesta foto as ilustradoras Cristina Biazetto, Ana Terra, Marilda Castanha, Ciça Fittipaldi, Rosinha Campos e a divertidíssima Ana Raquel, que autografaram comigo, além de um monte de gente querida que estava lá nos prestigiando. Ao meu lado o querido escritor Hermes Bernardi.

quarta-feira, 19 de novembro de 2008

Para nunca esquecer!

Todo dia é dia de Consciência Negra.




Navio Negreiro

Castro Alves

I

'Stamos em pleno mar... Doudo no espaço
Brinca o luar — dourada borboleta;
E as vagas após ele correm... cansam
Como turba de infantes inquieta.

'Stamos em pleno mar... Do firmamento
Os astros saltam como espumas de ouro...
O mar em troca acende as ardentias,
— Constelações do líquido tesouro...

'Stamos em pleno mar... Dois infinitos
Ali se estreitam num abraço insano,
Azuis, dourados, plácidos, sublimes...
Qual dos dous é o céu? qual o oceano?...

'Stamos em pleno mar. . . Abrindo as velas
Ao quente arfar das virações marinhas,
Veleiro brigue corre à flor dos mares,
Como roçam na vaga as andorinhas...

Donde vem? onde vai? Das naus errantes
Quem sabe o rumo se é tão grande o espaço?
Neste saara os corcéis o pó levantam,
Galopam, voam, mas não deixam traço.

Bem feliz quem ali pode nest'hora
Sentir deste painel a majestade!
Embaixo — o mar em cima — o firmamento...
E no mar e no céu — a imensidade!

Oh! que doce harmonia traz-me a brisa!
Que música suave ao longe soa!
Meu Deus! como é sublime um canto ardente
Pelas vagas sem fim boiando à toa!

Homens do mar! ó rudes marinheiros,
Tostados pelo sol dos quatro mundos!
Crianças que a procela acalentara
No berço destes pélagos profundos!

Esperai! esperai! deixai que eu beba
Esta selvagem, livre poesia
Orquestra — é o mar, que ruge pela proa,
E o vento, que nas cordas assobia...
..........................................................

Por que foges assim, barco ligeiro?
Por que foges do pávido poeta?
Oh! quem me dera acompanhar-te a esteira
Que semelha no mar — doudo cometa!

Albatroz! Albatroz! águia do oceano,
Tu que dormes das nuvens entre as gazas,
Sacode as penas, Leviathan do espaço,
Albatroz! Albatroz! dá-me estas asas.


II


Que importa do nauta o berço,
Donde é filho, qual seu lar?
Ama a cadência do verso
Que lhe ensina o velho mar!
Cantai! que a morte é divina!
Resvala o brigue à bolina
Como golfinho veloz.
Presa ao mastro da mezena
Saudosa bandeira acena
As vagas que deixa após.

Do Espanhol as cantilenas
Requebradas de langor,
Lembram as moças morenas,
As andaluzas em flor!
Da Itália o filho indolente
Canta Veneza dormente,
— Terra de amor e traição,
Ou do golfo no regaço
Relembra os versos de Tasso,
Junto às lavas do vulcão!

O Inglês — marinheiro frio,
Que ao nascer no mar se achou,
(Porque a Inglaterra é um navio,
Que Deus na Mancha ancorou),
Rijo entoa pátrias glórias,
Lembrando, orgulhoso, histórias
De Nelson e de Aboukir.. .
O Francês — predestinado —
Canta os louros do passado
E os loureiros do porvir!

Os marinheiros Helenos,
Que a vaga jônia criou,
Belos piratas morenos
Do mar que Ulisses cortou,
Homens que Fídias talhara,
Vão cantando em noite clara
Versos que Homero gemeu ...
Nautas de todas as plagas,
Vós sabeis achar nas vagas
As melodias do céu! ...


III


Desce do espaço imenso, ó águia do oceano!
Desce mais ... inda mais... não pode olhar humano
Como o teu mergulhar no brigue voador!
Mas que vejo eu aí... Que quadro d'amarguras!
É canto funeral! ... Que tétricas figuras! ...
Que cena infame e vil... Meu Deus! Meu Deus! Que horror!


IV


Era um sonho dantesco... o tombadilho
Que das luzernas avermelha o brilho.
Em sangue a se banhar.
Tinir de ferros... estalar de açoite...
Legiões de homens negros como a noite,
Horrendos a dançar...

Negras mulheres, suspendendo às tetas
Magras crianças, cujas bocas pretas
Rega o sangue das mães:
Outras moças, mas nuas e espantadas,
No turbilhão de espectros arrastadas,
Em ânsia e mágoa vãs!

E ri-se a orquestra irônica, estridente...
E da ronda fantástica a serpente
Faz doudas espirais ...
Se o velho arqueja, se no chão resvala,
Ouvem-se gritos... o chicote estala.
E voam mais e mais...

Presa nos elos de uma só cadeia,
A multidão faminta cambaleia,
E chora e dança ali!
Um de raiva delira, outro enlouquece,
Outro, que martírios embrutece,
Cantando, geme e ri!

No entanto o capitão manda a manobra,
E após fitando o céu que se desdobra,
Tão puro sobre o mar,
Diz do fumo entre os densos nevoeiros:
"Vibrai rijo o chicote, marinheiros!
Fazei-os mais dançar!..."

E ri-se a orquestra irônica, estridente. . .
E da ronda fantástica a serpente
Faz doudas espirais...
Qual um sonho dantesco as sombras voam!...
Gritos, ais, maldições, preces ressoam!
E ri-se Satanás!...


V


Senhor Deus dos desgraçados!
Dizei-me vós, Senhor Deus!
Se é loucura... se é verdade
Tanto horror perante os céus?!
Ó mar, por que não apagas
Co'a esponja de tuas vagas
De teu manto este borrão?...
Astros! noites! tempestades!
Rolai das imensidades!
Varrei os mares, tufão!

Quem são estes desgraçados
Que não encontram em vós
Mais que o rir calmo da turba
Que excita a fúria do algoz?
Quem são? Se a estrela se cala,
Se a vaga à pressa resvala
Como um cúmplice fugaz,
Perante a noite confusa...
Dize-o tu, severa Musa,
Musa libérrima, audaz!...

São os filhos do deserto,
Onde a terra esposa a luz.
Onde vive em campo aberto
A tribo dos homens nus...
São os guerreiros ousados
Que com os tigres mosqueados
Combatem na solidão.
Ontem simples, fortes, bravos.
Hoje míseros escravos,
Sem luz, sem ar, sem razão. . .

São mulheres desgraçadas,
Como Agar o foi também.
Que sedentas, alquebradas,
De longe... bem longe vêm...
Trazendo com tíbios passos,
Filhos e algemas nos braços,
N'alma — lágrimas e fel...
Como Agar sofrendo tanto,
Que nem o leite de pranto
Têm que dar para Ismael.

Lá nas areias infindas,
Das palmeiras no país,
Nasceram crianças lindas,
Viveram moças gentis...
Passa um dia a caravana,
Quando a virgem na cabana
Cisma da noite nos véus ...
... Adeus, ó choça do monte,
... Adeus, palmeiras da fonte!...
... Adeus, amores... adeus!...

Depois, o areal extenso...
Depois, o oceano de pó.
Depois no horizonte imenso
Desertos... desertos só...
E a fome, o cansaço, a sede...
Ai! quanto infeliz que cede,
E cai p'ra não mais s'erguer!...
Vaga um lugar na cadeia,
Mas o chacal sobre a areia
Acha um corpo que roer.

Ontem a Serra Leoa,
A guerra, a caça ao leão,
O sono dormido à toa
Sob as tendas d'amplidão!
Hoje... o porão negro, fundo,
Infecto, apertado, imundo,
Tendo a peste por jaguar...
E o sono sempre cortado
Pelo arranco de um finado,
E o baque de um corpo ao mar...

Ontem plena liberdade,
A vontade por poder...
Hoje... cúm'lo de maldade,
Nem são livres p'ra morrer. .
Prende-os a mesma corrente
— Férrea, lúgubre serpente —
Nas roscas da escravidão.
E assim zombando da morte,
Dança a lúgubre coorte
Ao som do açoute... Irrisão!...

Senhor Deus dos desgraçados!
Dizei-me vós, Senhor Deus,
Se eu deliro... ou se é verdade
Tanto horror perante os céus?!...
Ó mar, por que não apagas
Co'a esponja de tuas vagas
Do teu manto este borrão?
Astros! noites! tempestades!
Rolai das imensidades!
Varrei os mares, tufão! ...


VI


Existe um povo que a bandeira empresta
P'ra cobrir tanta infâmia e cobardia!...
E deixa-a transformar-se nessa festa
Em manto impuro de bacante fria!...
Meu Deus! meu Deus! mas que bandeira é esta,
Que impudente na gávea tripudia?
Silêncio. Musa... chora, e chora tanto
Que o pavilhão se lave no teu pranto! ...

Auriverde pendão de minha terra,
Que a brisa do Brasil beija e balança,
Estandarte que a luz do sol encerra
E as promessas divinas da esperança...
Tu que, da liberdade após a guerra,
Foste hasteado dos heróis na lança
Antes te houvessem roto na batalha,
Que servires a um povo de mortalha!...

Fatalidade atroz que a mente esmaga!
Extingue nesta hora o brigue imundo
O trilho que Colombo abriu nas vagas,
Como um íris no pélago profundo!
Mas é infâmia demais! ... Da etérea plaga
Levantai-vos, heróis do Novo Mundo!
Andrada! arranca esse pendão dos ares!
Colombo! fecha a porta dos teus mares!

segunda-feira, 17 de novembro de 2008

54ª Feira do Livro de Porto Alegre - Parte 2

Como disse antes, vou postar aos poucos as atividades e saudades da Feira de Porto Alegre. Minha máquina pifou no meio do processo e estou recebendo fotos enviadas pelos amigos. Hoje, posto fotos de um livro feito pelas crianças, do Jardim A, da Escola Municipal de Educação Infantil Vila Elisabeth, recontando o Cigarra e Formiga Produções Artísticas, Ed. Larousse e também de alguns momentos na Feira.

Capa do livro

Desenho de uma das crianças recontando a história

Cada página de uma cor e a história contada por imagens

Reproduzi uma pequena parte. O livro tem muitas páginas. Uma de cada criança. É lindo.


Estas são duas superqueridas amigas: Cristina Biazetto e Gláucia de Souza, organizadoras do Traçando Histórias. Talento saindo pelos poros. Elas estão linkadas aqui. Conheçam o excelente trabalho das duas. Cris é ilustradora e Gláucia, escritora.

Depois continuo contando...

domingo, 16 de novembro de 2008

Entrevista

Amanhã, segunda-feira, entre 9h e 11h da manhã, vai ao ar a entrevista que dei ao programa Estúdio Brasil (Rádio Cultura AM de São Paulo) falando sobre o novo livro que organizei: O que é qualidade em ilustração no livro infantil e juvenil - com a palavra o ilustrador, Ed. DCL. Dá para ouvir pela internet: http://www.redeculturabrasil.com.br/sobream.htm.

sábado, 15 de novembro de 2008

Obama, Mia Couto e Tiken Jah Fakoly

A vitória do Obama, lida por Mia Couto, levou-me de volta à África e a tudo que vi por lá. Posto aqui Mia Couto e Tiken Jah Fakoly, vozes que denunciam as desigualdades de que pude ser testemunha.




Para quem não conhece, Fakoly, de etnia malinké, é descendente do chefe guerreiro Fakoly Koumba Fakoly Daaba e membro de uma família de griots, tradicionalmente vistos como os depositários da tradição oral de uma família, povo ou país. Obrigado a viver entre o Mali e a França, o porta-voz da jovem geração da Costa do Marfim ataca os regimes de alguns presidentes africanos, denunciando a injustiça, a corrupção e as desigualidades naquele continente. Fakoly canta em francês, inglês e dioula, a língua da sua etnia, falada no norte da Costa do Marfim, Guiné-Conacri, Mali e Burkina-Faso.

E se Obama fosse africano?

Por Mia Couto

Os africanos rejubilaram com a vitória de Obama. Eu fui um deles. Depois de uma noite em claro, na irrealidade da penumbra da madrugada, as lágrimas corriam-me quando ele pronunciou o discurso de vencedor. Nesse momento, eu era também um vencedor. A mesma felicidade me atravessara quando Nelson Mandela foi libertado e o novo estadista sul-africano consolidava um caminho de dignificação de África.

Na noite de 5 de Novembro, o novo presidente norte-americano não era apenas um homem que falava. Era a sufocada voz da esperança que se reerguia, liberta, dentro de nós. Meu coração tinha votado, mesmo sem permissão: habituado a pedir pouco, eu festejava uma vitória sem dimensões. Ao sair à rua, a minha cidade se havia deslocado para Chicago, negros e brancos respirando comungando de uma mesma surpresa feliz. Porque a vitória de Obama não foi a de uma raça sobre outra: sem a participação massiva dos americanos de todas as raças (incluindo a da maioria branca) os Estados Unidos da América não nos entregariam motivo para festejarmos.

Nos dias seguintes, fui colhendo as reacções eufóricas dos mais diversos recantos do nosso continente. Pessoas anónimas, cidadãos comuns querem testemunhar a sua felicidade. Ao mesmo tempo fui tomando nota, com algumas reservas, das mensagens solidárias de dirigentes africanos. Quase todos chamavam Obama de "nosso irmão". E pensei: estarão todos esses dirigentes sendo sinceros? Será Barack Obama familiar de tanta gente politicamente tão diversa? Tenho dúvidas. Na pressa de ver preconceitos somente nos outros, não somos capazes de ver os nossos próprios racismos e xenofobias. Na pressa de condenar o Ocidente, esquecemo-nos de aceitar as lições que nos chegam desse outro lado do mundo.

Foi então que me chegou às mãos um texto de um escritor camaronês, Patrice Nganang, intitulado: "E se Obama fosse camaronês?". As questões que o meu colega dos Camarões levantava sugeriram-me perguntas diversas, formuladas agora em redor da seguinte hipótese: e se Obama fosse africano e concorresse à presidência num país africano? São estas perguntas que gostaria de explorar neste texto.

E se Obama fosse africano e candidato a uma presidência africana?

1. Se Obama fosse africano, um seu concorrente (um qualquer George Bush das Áfricas) inventaria mudanças na Constituição para prolongar o seu mandato para além do previsto. E o nosso Obama teria que esperar mais uns anos para voltar a candidatar-se. A espera poderia ser longa, se tomarmos em conta a permanência de um mesmo presidente no poder em África. Uns 41 anos no Gabão, 39 na Líbia, 28 no Zimbabwe, 28 na Guiné Equatorial, 28 em Angola, 27 no Egipto, 26 nos Camarões. E por aí fora, perfazendo uma quinzena de presidentes que governam há mais de 20 anos consecutivos no continente. Mugabe terá 90 anos quando terminar o mandato para o qual se impôs acima do veredicto popular.

2. Se Obama fosse africano, o mais provável era que, sendo um candidato do partido da oposição, não teria espaço para fazer campanha. Far-Ihe-iam como, por exemplo, no Zimbabwe ou nos Camarões: seria agredido fisicamente, seria preso consecutivamente, ser-Ihe-ia retirado o passaporte. Os Bushs de África não toleram opositores, não toleram a democracia.

3. Se Obama fosse africano, não seria sequer elegível em grande parte dos países porque as elites no poder inventaram leis restritivas que fecham as portas da presidência a filhos de estrangeiros e a descendentes de imigrantes. O nacionalista zambiano Kenneth Kaunda está sendo questionado, no seu próprio país, como filho de malawianos. Convenientemente "descobriram" que o homem que conduziu a Zâmbia à independência e governou por mais de 25 anos era, afinal, filho de malawianos e durante todo esse tempo tinha governado 'ilegalmente". Preso por alegadas intenções golpistas, o nosso Kenneth Kaunda (que dá nome a uma das mais nobres avenidas de Maputo) será interdito de fazer política e assim, o regime vigente, se verá livre de um opositor.

4. Sejamos claros: Obama é negro nos Estados Unidos. Em África ele é mulato. Se Obama fosse africano, veria a sua raça atirada contra o seu próprio rosto. Não que a cor da pele fosse importante para os povos que esperam ver nos seus líderes competência e trabalho sério. Mas as elites predadoras fariam campanha contra alguém que designariam por um "não autêntico africano". O mesmo irmão negro que hoje é saudado como novo Presidente americano seria vilipendiado em casa como sendo representante dos "outros", dos de outra raça, de outra bandeira (ou de nenhuma bandeira?).

5. Se fosse africano, o nosso "irmão" teria que dar muita explicação aos moralistas de serviço quando pensasse em incluir no discurso de agradecimento o apoio que recebeu dos homossexuais. Pecado mortal para os advogados da chamada "pureza africana". Para estes moralistas – tantas vezes no poder, tantas vezes com poder - a homossexualidade é um inaceitável vício mortal que é exterior a África e aos africanos.

6. Se ganhasse as eleições, Obama teria provavelmente que sentar-se à mesa de negociações e partilhar o poder com o derrotado, num processo negocial degradante que mostra que, em certos países africanos, o perdedor pode negociar aquilo que parece sagrado - a vontade do povo expressa nos votos. Nesta altura, estaria Barack Obama sentado numa mesa com um qualquer Bush em infinitas rondas negociais com mediadores africanos que nos ensinam que nos devemos contentar com as migalhas dos processos eleitorais que não correm a favor dos ditadores.

Inconclusivas conclusões

Fique claro: existem excepções neste quadro generalista. Sabemos todos de que excepções estamos falando e nós mesmos moçambicanos, fomos capazes de construir uma dessas condições à parte.

Fique igualmente claro: todos estes entraves a um Obama africano não seriam impostos pelo povo, mas pelos donos do poder, por elites que fazem da governação fonte de enriquecimento sem escrúpulos.

A verdade é que Obama não é africano. A verdade é que os africanos - as pessoas simples e os trabalhadores anónimos - festejaram com toda a alma a vitória americana de Obama. Mas não creio que os ditadores e corruptos de África tenham o direito de se fazerem convidados para esta festa.

Porque a alegria que milhões de africanos experimentaram no dia 5 de Novembro nascia de eles investirem em Obama exactamente o oposto daquilo que conheciam da sua experiência com os seus próprios dirigentes. Por muito que nos custe admitir, apenas uma minoria de estados africanos conhecem ou conheceram dirigentes preocupados com o bem público.

No mesmo dia em que Obama confirmava a condição de vencedor, os noticiários internacionais abarrotavam de notícias terríveis sobre África. No mesmo dia da vitória da maioria norte-americana, África continuava sendo derrotada por guerras, má gestão, ambição desmesurada de políticos gananciosos. Depois de terem morto a democracia, esses políticos estão matando a própria política. Resta a guerra, em alguns casos. Outros, a desistência e o cinismo.

Só há um modo verdadeiro de celebrar Obama nos países africanos: é lutar para que mais bandeiras de esperança possam nascer aqui, no nosso continente. É lutar para que Obamas africanos possam também vencer. E nós, africanos de todas as etnias e raças, vencermos com esses Obamas e celebrarmos em nossa casa aquilo que agora festejamos em casa alheia.

Jornal "SAVANA" – 14 de Novembro de 2008

sexta-feira, 14 de novembro de 2008

54ª Feira do Livro de Porto Alegre - Parte 1

Foram dias de grande emoção. Como sempre, os encontros da Feira são fantásticos. Desta vez uma emoção a mais: a homenagem ao querido Elias José. Para mim foi difícil, dificílimo, ler o último texto teórico do Elias, enviado por ele, para ser incorporado à nova edição de O que é qualidade em literatura infantil e juvenil - com a palavra o escritor. Não conseguia ler. A imagem e o sorriso dele atravessavam meus olhos. Presente estavam todos os amigos escritores, ilustradores, editores, leitores, a esposa Silvinha e a filha Lívia. Depois da homenagem saímos para fazer o que o Elias mais gostava de fazer: comemorar. Uma turma grande.

Parte do pessoal: a mesa em "L" virava à esquerda

Em pé, Silvinha, esposa do Elias José, Ciça Fittipaldi, Anna Cláudia Ramos, Sérgio Alves, editor da Larousse, e em baixo, ao meu lado, Márcia Széliga.
Esta é a querida Lívia. Muito parecida com o pai, Elias José.

No dia 11/11, mediei uma mesa-redonda no Traçando Histórias, com a Ciça Fittipaldi e a Marilda Castanha, ilustradoras que fazem parte do livro que organizei, O que é qualidade em ilustração no livro infantil e juvenil - com a palavra o ilustrador, da Ed. DCL.


A minha direita Marilda Castanha e a esquerda Ciça Fittipaldi.


Depois continuo contando...









Feira do Livro de Porto Alegre

Começo a contar pelo último dia. Motivo: As fotos estão num CD que não estou conseguindo abrir. Esta estava na máquina. Cristina Biazetto e Gláucia de Souza comigo na foto, são queridíssimas amigas e duas estrelas de primeira grandeza. Cris é ilustradora e Gláucia, escritora. É delas a organização do "Traçando Histórias", exposição de ilustrações que reúne os mais expressivos ilustradores brasileiros.

quinta-feira, 6 de novembro de 2008

Só para lembrar: he had a dream...




DISCURSO DE MARTIN LUTHER KING, JR.

"O discurso de Martin Luther King, pronunciado na escadaria do Monumento a Lincoln, em Washington, foi ouvido por mais de 250.000 pessoas de todas as etnias, reunidas na capital dos Estados Unidos da América, após a «Marcha para Washington por Emprego e Liberdade». A manifestação foi pensada como uma maneira de divulgar de uma forma dramática as condições de vida desesperadas dos negros no Sul dos Estados Unidos, e exigir ao poder federal um maior comprometimento na segurança física dos negros e dos defensores dos direitos civis, sobretudo no Sul.

Devido a pressões políticas exercidas pela Presidência dos Estados Unidos - ocupada por John Kennedy -, as exigências a apresentar no comício tornaram-se mais moderadas, mas mesmo assim foram feitos pedidos claros: o fim da segregação no ensino público, passagem de legislação clara no que respeita aos direitos civis, assim como de legislação proibindo a discriminação racial no emprego; para além do fim da brutalidade policial contra militantes dos direitos civis e a criação de um salário mínimo para todos os trabalhadores, que beneficiaria sobretudo os negros.

Realizado num clima muito tenso, a manifestação foi um estrondoso sucesso, e o discurso conhecido sobretudo pela frase permanentemente repetida no meio do discurso «I have a Dream» (Eu tenho um sonho), mas também pela frase que é repetida no fim - «That Liberty Ring» (Que a Liberdade ressoe), que retoma o poema patriótico «América», tornou-se, com o discurso de Lincoln em Gettysburg, um dos mais importantes da oratória americana.
Em 1964 a Lei dos Direitos Civis foi votada e promulgada por Lyndon B. Johnson e em 1965 a Lei sobre o Direito de Votar foi aprovada".

Martin Luther King, Jr. foi escolhido como Prémio Nobel da Paz no ano seguinte, em 1964.

«Que a liberdade ressoe!»

Five score years ago, a great American, in whose symbolic shadow we stand signed the Emancipation Proclamation. This momentous decree came as a great beacon light of hope to millions of Negro slaves who had been seared in the flames of withering injustice. It came as a joyous daybreak to end the long night of captivity. But one hundred years later, we must face the tragic fact that the Negro is still not free.

One hundred years later, the life of the Negro is still sadly crippled by the manacles of segregation and the chains of discrimination. One hundred years later, the Negro lives on a lonely island of poverty in the midst of a vast ocean of material prosperity. One hundred years later, the Negro is still languishing in the corners of American society and finds himself an exile in his own land.

So we have come here today to dramatize an appalling condition. In a sense we have come to our nation's capital to cash a check. When the architects of our republic wrote the magnificent words of the Constitution and the Declaration of Independence, they were signing a promissory note to which every American was to fall heir.

This note was a promise that all men would be guaranteed the inalienable rights of life, liberty, and the pursuit of happiness. It is obvious today that America has defaulted on this promissory note insofar as her citizens of color are concerned. Instead of honoring this sacred obligation, America has given the Negro people a bad check which has come back marked "insufficient funds." But we refuse to believe that the bank of justice is bankrupt. We refuse to believe that there are insufficient funds in the great vaults of opportunity of this nation.
So we have come to cash this check -- a check that will give us upon demand the riches of freedom and the security of justice. We have also come to this hallowed spot to remind America of the fierce urgency of now. This is no time to engage in the luxury of cooling off or to take the tranquilizing drug of gradualism. Now is the time to rise from the dark and desolate valley of segregation to the sunlit path of racial justice. Now is the time to open the doors of opportunity to all of God's children. Now is the time to lift our nation from the quicksands of racial injustice to the solid rock of brotherhood.

It would be fatal for the nation to overlook the urgency of the moment and to underestimate the determination of the Negro. This sweltering summer of the Negro's legitimate discontent will not pass until there is an invigorating autumn of freedom and equality. Nineteen sixty-three is not an end, but a beginning. Those who hope that the Negro needed to blow off steam and will now be content will have a rude awakening if the nation returns to business as usual. There will be neither rest nor tranquility in America until the Negro is granted his citizenship rights.
The whirlwinds of revolt will continue to shake the foundations of our nation until the bright day of justice emerges. But there is something that I must say to my people who stand on the warm threshold which leads into the palace of justice. In the process of gaining our rightful place we must not be guilty of wrongful deeds. Let us not seek to satisfy our thirst for freedom by drinking from the cup of bitterness and hatred.

We must forever conduct our struggle on the high plane of dignity and discipline. we must not allow our creative protest to degenerate into physical violence. Again and again we must rise to the majestic heights of meeting physical force with soul force.
The marvelous new militancy which has engulfed the Negro community must not lead us to distrust of all white people, for many of our white brothers, as evidenced by their presence here today, have come to realize that their destiny is tied up with our destiny and their freedom is inextricably bound to our freedom.

We cannot walk alone. And as we walk, we must make the pledge that we shall march ahead. We cannot turn back. There are those who are asking the devotees of civil rights, "When will you be satisfied?" we can never be satisfied as long as our bodies, heavy with the fatigue of travel, cannot gain lodging in the motels of the highways and the hotels of the cities. We cannot be satisfied as long as the Negro's basic mobility is from a smaller ghetto to a larger one. We can never be satisfied as long as a Negro in Mississippi cannot vote and a Negro in New York believes he has nothing for which to vote. No, no, we are not satisfied, and we will not be satisfied until justice rolls down like waters and righteousness like a mighty stream.

I am not unmindful that some of you have come here out of great trials and tribulations. Some of you have come fresh from narrow cells. Some of you have come from areas where your quest for freedom left you battered by the storms of persecution and staggered by the winds of police brutality. You have been the veterans of creative suffering. Continue to work with the faith that unearned suffering is redemptive.

Go back to Mississippi, go back to Alabama, go back to Georgia, go back to Louisiana, go back to the slums and ghettos of our northern cities, knowing that somehow this situation can and will be changed. Let us not wallow in the valley of despair.

I say to you today, my friends, that in spite of the difficulties and frustrations of the moment, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: "We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal."

I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slaveowners will be able to sit down together at a table of brotherhood.

I have a dream that one day even the state of Mississippi, a desert state, sweltering with the heat of injustice and oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.

I have a dream that my four children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character.

I have a dream today.

I have a dream that one day the state of Alabama, whose governor's lips are presently dripping with the words of interposition and nullification, will be transformed into a situation where little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls and walk together as sisters and brothers.

I have a dream today.

I have a dream that one day every valley shall be exalted, every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plain, and the crooked places will be made straight, and the glory of the Lord shall be revealed, and all flesh shall see it together.
This is our hope. This is the faith with which I return to the South. With this faith we will be able to hew out of the mountain of despair a stone of hope. With this faith we will be able to transform the jangling discords of our nation into a beautiful symphony of brotherhood. With this faith we will be able to work together, to pray together, to struggle together, to go to jail together, to stand up for freedom together, knowing that we will be free one day.

This will be the day when all of God's children will be able to sing with a new meaning, "My country, 'tis of thee, sweet land of liberty, of thee I sing. Land where my fathers died, land of the pilgrim's pride, from every mountainside, let freedom ring."
And if America is to be a great nation, this must become true. So let freedom ring from the prodigious hilltops of New Hampshire. Let freedom ring from the mighty mountains of New York. Let freedom ring from the heightening Alleghenies of Pennsylvania!

Let freedom ring from the snowcapped Rockies of Colorado!
Let freedom ring from the curvaceous peaks of California!
But not only that; let freedom ring from Stone Mountain of Georgia!
Let freedom ring from Lookout Mountain of Tennessee!
Let freedom ring from every hill and every molehill of Mississippi.
From every mountainside, let freedom ring.

When we let freedom ring, when we let it ring from every village and every hamlet, from every state and every city, we will be able to speed up that day when all of God's children, black men and white men, Jews and Gentiles, Protestants and Catholics, will be able to join hands and sing in the words of the old Negro spiritual, "Free at last! free at last! thank God Almighty, we are free at last!"

quarta-feira, 5 de novembro de 2008

Presidente americano negro! Lobato profeta? 2008 ou 2228?



Fiquei particularmente feliz e esperançosa com a vitória do Barack Obama. A primeira coisa que lembrei foi do texto de Monteiro Lobato O Choque das Raças ou O Presidente Negro. Para quem não conhece, é o título de uma novela de ficção científica de Monteiro Lobato, publicada em 1926, em folhetins no jornal carioca A Manhã e que tinha o subtítulo “romance americano do ano 2228".

"A história é narrada por Ayrton, funcionário da firma paulista Sá, Pato & Cia., que depois de um acidente de carro, é iniciado na revelação do futuro por Jane, filha do professor Benson, cuja invenção - o porviroscópio - lhe permite devassar o futuro. Jane, numa série de sessões domingueiras, revela ao espantado mas entusiasta Ayrton os episódios que envolvem a eleição do 88.° presidente norte-americano. Três candidatos disputam os votos: o negro Jim Roy, a feminista Evelyn Astor e o presidente Kerlog, candidato à reeleição. A cisão da sociedade branca em partido masculino e feminino possibilita a eleição do candidato negro. Perante o fato consumado, a raça branca engendra uma típica “solução final”: a esterilização dos indivíduos de raça negra, camuflada num processo de alisamento de cabelos.Paralelamente a esta narração, o romance focaliza o amor de Ayrton por Jane, e a missão literária do moço: escrever um romance daquilo que lhe narrava".

Essa maneira de Lobato armar a trama criando um primeiro presidente negro da história dos E.U.A que descobre que o mesmo processo de alisamento de cabelos que ele faz e que também patrocina para seus colegas, esteriliza as pessoas, é bem complicada. Exageros ficcionais lobatianos à parte, o livro fica muito curioso neste momento de eleições presidenciais nos EUA e diante da reviravolta mundial que estamos vivendo.

Na história de O Presidente Negro, de um lado, estão os milhões de eleitores negros, que apóiam Jim Roy, da Associação Negra. De outro, as mulheres brancas que seguem a candidata do Partido Feminino, miss Evelyn Astor. E, por fim, há os homens brancos, que preferem a reeleição de Kerlog pelo Partido Masculino, que fundiu o Democrata e o Republicano.É um choque de raças e uma guerra de sexos. "E os homens brancos, a fim de embranquecer os EUA, pregam enviar os negros para a Amazônia, que já não é parte do Brasil."

No livro, curiosamente Lobato fala que a imprensa de papel deixa de existir nos EUA, em 2228 e "as notícias são “radiadas” e aparecem imediatamente impressas “em caracteres luminosos num quadro mural existente em todas as casas”. É por essa época também, conforme o escritor, que as pessoas que lidam com rotinas burocráticas ou de natureza intelectual trabalham em suas próprias residências, de onde transmitem seus serviços ao escritório utilizando a “rádio-transporte”. Disse isso em 1926.

Não é mais ou menos isso que estou fazendo agora aqui neste blog?
Posto e aconselho a leitura do excelente artigo A figura do negro em Monteiro Lobato, da sempre lúcida amiga Marisa Lajolo.

terça-feira, 4 de novembro de 2008

Brasileirinho no teatro

Recebi um e-mail do Grupo Folclórico Raízes, convidando-me para assistir ao espetáculo montado por eles sobre o Brasileirinho-História de Amor do Brasil. Será no dia 21 de Novembro, às 21hs, no Teatro Municipal Pedro Angelo Camim, Mococa, São Paulo. Vou fazer o possível para comparecer.

sexta-feira, 31 de outubro de 2008

Ne Me Quitte Pas

Sempre, sempre me emociono muito com esta canção de Jacques Brel, de 1959. Ele morreu em 1978. Postei duas interpretações irretocáveis. A dele e a de Patricia kaas & Mauranne em homenagem a ele.











Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
À savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
À coups de pourquoi
Le coeur du bonheure
Ne me quitte pas (x4)

Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas (x4)

Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants là
Qui ont vu deux fois
Leurs coeurs s'embrasser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas (x4)

On a vu souvent
Rejaillir le feu
De l'ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas
Ne me quite pas (x4)

Ne me quite pas
Je ne veux plus pleurer
Je ne veux plus parler
Je me cacherai là
À te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
Ne me quitte pas (x4)

quinta-feira, 30 de outubro de 2008

III Feira do Livro de Sergipe - curiosa coincidência

Aconteceu uma coisa muito curiosa em Sergipe. Postei aqui no blog, no dia 24/10, uma afirmação do jornalista, crítico literário, filólogo, historiador, pintor, tradutor e membro da Academia Brasileira de Letras, o sergipano João Ribeiro (1860-1934), que coloquei em questão, sobre a palavra "Xará". Pois é, estava eu na Feira do Livro, quando esbarrei com a "sala do silêncio", que era o lugar onde João Ribeiro trabalhava. Fiquei parada um tempo enorme admirando-a. Reproduzo aqui o emocionado texto "9 mil dias com João Ribeiro" escrito por seu filho Joaquim Ribeiro.

Havia na casa antiga de Santa Tereza à beira da rua do Oriente, onde morávamos, uma sala algo quieta e misteriosa. Era a sala do silêncio. Meu pai quedava-se, aí, diante de uma mesa, em atitude hierática, rodeado de livros, escrevendo e como que esquecido de tudo.

As estantes escuras, riscadas de in-fólios davam um aspecto sombrio ao ambiente. Eu chegava, muita vez, na porta, olhava-o e sentia um temor inexplicável. Não gostava da biblioteca. Não adivinhava ainda que naqueles livros, aparentemente inexpressivos, palpitavam idéias.

Eu ia pedir um tostão para comprar bala, perdia a voz e saía escabriado. Havia qualquer coisa de religioso no silêncio, na atitude de meu pai, na tranqüilidade daquela sala indiferente. Se daí me veio a veneração, só comecei a admirá-lo quando descobri nele o prestidigitador das cores.

Joaquim Ribeiro

quarta-feira, 29 de outubro de 2008

Convido a todos

Amanhã estarei participando do Leitura em Debate, na Biblioteca Nacional. O tema será: Os autores de LIJ: escritores e ilustradores. Quem não puder comparecer à BN, pode assistir ao debate, em tempo real , pelo site http://www.institutoembratel.org.br/. Basta entrar no site, às 16hs, e clicar em TVPontocom.

III Feira do Livro de Sergipe: A palavra guarda o mundo

Acabei de chegar de Sergipe e já com saudades. Essa Feira do Livro, que é promovida pela "Nossa Escola", dirigida pelas grandes educadoras Aglacy Mary e Edmê Cristina, e que conta com o apoio da Secretaria de Cultura de Sergipe, é produto de uma vontade e de um amor enormes. Participei da II, e agora da III, e com imensa alegria pude ver o quanto está contaminando Aracajú da paixão pelo livro. É um trabalho lento de conquista quase corpo a corpo, leitor a leitor. Muitas coisas boas vivi por lá e fiz mais "amigos de infância". Posto algumas fotos e momentos muito agradáveis que passei lá.

Com Vicência (irmã do Paulo), Jessier Quirino (brilhante poeta e ator) e Paulo Schettino (premiadíssimo cineasta)

Depois vou falar aqui no blog do trabalho deles, que é fascinante. Encantador também foi ver por lá um grupo de alunos da "Nossa Escola", com roupas de época, representando os personagens de várias obras de Machado de Assis. Eles andavam no meio do público e suas falas eram exatamente as que o escritor colocava na boca de seus personagens. Abaixo a foto de uma de minhas amigas mais queridas em Sergipe: a Lorena/Capitu





Ensaiando a obliqüidade do olhar...


Divertida mesa com o Paulo

Amanhã conto mais.